LES ARTISTES

Bertrand ROUBY

Installé à Marie-Galante depuis plus de trente ans, j’ai trouvé dans cette insularité ma principale source d’inspiration. La mer est présente dans la plupart de mes tableaux, dont elle est souvent l’élément central.

Peintre autodidacte, la découverte de l’aquarelle a été pour moi une révélation. Séduit d’emblée par la sensualité et la richesse de ce medium fascinant, je n’ai jamais cessé depuis d’explorer les infinies nuances de cette lumière aux vibrations si particulières, de la transparence des lavis les plus évanescents aux contrastes les plus intenses.

A l’origine de chacune de mes aquarelles, il y a d’abord une émotion, qui est au cœur de ma démarche et guide le choix des couleurs et la composition. Si ma peinture est figurative, elle est essentiellement poétique. La plupart de mes tableaux racontent une histoire, qui ne se révèle pas toujours au premier regard… Ma représentation du réel est tantôt très libre et spontanée, tantôt plus précise. Mais même le réalisme du trait, parfois très poussé, n’a pour finalité que de saisir le regard pour le plonger dans un univers essentiellement onirique et symbolique, voire fantasmatique, un univers de reflets, de correspondances et de métaphores.

Des côtes bretonnes aux plages des Antilles, l’atmosphère de mes tableaux est presque toujours marine, et la mer est le lien qui connecte mes images entre elles, comme elle relie ces deux mondes, d’une rive à l’autre..

J’ai déjà exposé mes aquarelles à Marie-Galante, en Guadeloupe et en métropole.

 

Découvrez son travail sur https://bertrand-rouby.com/

Cynthia MIGLIORE

Peintre

Née en 1979 à Cagne sur mer, issue d’une famille d’artiste peintre sculpteur, plasticien. Elle déambule des ses premiers pas au beau milieu d’oeuvres d’arts, d’atelier et de lieux d’exposition.

En compagnie de sa famille d’artiste elle débarque en 1981 en Guadeloupe et y passe ses classes. Suite à sa première Exposition à 15 ans au centre des arts et de la culture de la ville de pointe à pitre en 1995 elle décide de s’orienter vers une carrière artistique et intègre une école privée de prépa-beaux art.

En ces lieux elle est instruite sur l’histoire de l’art et ses mouvements. Apprend le sens de lecture des oeuvres, les règles d’or, les significations des représentations du à des fait historique tel que les guerres, les périodes après guerre et d’autres influences sur les populations. L’histoire de l’art fût la matière qui la passionna le plus au sein de l’établissement.

Son enseignement à l’art l’instruit aussi sur la psychologie infantile liée à leurs création, la maîtrise du dessin sur le vif tel que les model vivant, les nature morte, les paysages et portrait.D’autre atelier ont fait aussi parti de son apprentissage tel la gravure et l’impression, l’encre de chine et les lavis, la sculpture la poterie et la sérigraphie.

En 1999 elle réussi son passage devant le jury final et obtient son accès à la candidature à l’examen des beaux art. Deux mois après elle part sa mère et sa vie bascule loin de ses projets.

L’art resta toujours dans sa vie et de façon plus plus discrète. Ce n’est que après l’arrivée de sa deuxième filles qu’elle reprend petit à petit le chemin des carnet à croquis puis des pinceaux. A partir de cette reprise elle mène des travaux sur les émotions et surtout la femme.

Aujourd’hui en 2020 voilà 10 ans quelle travail sur ce même sujet et parallèlement est peintre en décor de cinéma comme intermittente du spectacle. Elle travail aussi sur des projet de décor évènementiel à thème et continue assidûment ses travaux sur la femme dans son atelier de 80m2.

Mes Oeuvres :

Je travail sur les émotions féminines, elles sont si complexes que je fait en fonction de comment et quand elles se présente en moi et à mes toiles. Il paraîtrait juste d’avoir de grands axes d’émotions comme la joie, la colère, et la tristesse… ce n’est pas si simple car de mon idée de départ vont se greffer ce que je vit et ce qui occupe mes pensées au fil des coup de pinceaux.

En soit mes toiles sont si prenantes en terme de temps de réalisation que je peut être influencer par d’autres émotions et me laisse aller à ce qui vient.

De mon point de vue la sensibilité féminine de mes toiles est au point et non au rendu final.

Le point dont je parle est le détail, la minutie de mes « pâtes de fourmis » La complexité du détail et la répétition de cette complexité.

J’apprend au fil des points la maîtrise de ceux-ci, le juste dosage du moment ou j’applique mon détail. L’appuis ou la retenu du pinceau.

La recherche de l’équilibre et la possibilité du déséquilibre. ( comme une prise de risque)

J’ai découvert une chose fascinante dernièrement, c’est ce que j’appel « jeter un sort » le moment opportun du sort est vers la fin de la toile. C’est prendre la décision de faire quelque chose de risqué. ( souvent une idée culotté) qui en soit vas soit faire un effet top soit gâcher la toile.

Quand je me lance à faire ça c’est comme si la toile ne m’appartient plus , c’est le hasard, le coup du sort qui en décide.

« Ma minutie est un peu mon yoga, elle mapaise, m’équilibre ,mimbibe de ma sensibilité pour faire taire mon impatiente, mon hyperactivité. »

Laétitia MIGLIORE

Migliore Laetitia

Plasticienne

Laetitia Migliore est née un 14 juillet 1974 à Chinon, sous les feux d’artifice… Issue d’un milieu artistique, elle est, comme on dit, tombée dedans  quand elle était petite.

Après avoir vécu en nouvelle Calédonie puis a Tourrette sur loup en Provence, elle est arrivée en 1981 en Guadeloupe avec ses parents ,frère ,soeur et grands parents artistes peintres sculpteurs.

Les nombreux périples en Amérique latine et dans la caraïbe ont influencé sa sensibilité artistique.

 Plasticienne autodidacte, elle se lance en terminale dans l’option «Art», fait ses  débuts au crayon et, petit à petit, se met à la couleur. Débordante de vie, elle puise dans ses racines latines  pour remplir sa palette de couleurs chaude et  manier les teintes en une multitude de nuances personnelles.

A fait plus d’une quinzaine d’expositions (A exposé en de nombreux lieux en Guadeloupe ,centre des arts , médiathèque Gosier, fort fleur d épée ,village route du rhum, ainsi qu’ en plusieurs lieux privés ..)

Ces expositions sont toutes aussi variées tant au niveaux des inspirations et thèmes ,que des supports utilisés .Se passionnant pour les causes environnementales elle se penche sur le recyclage et compose avec tout sorte de matériaux de récupération.

Depuis toutes ces années de créations, elle papillonne dans les diverses expressions artistiques , la peinture ,les objets décoratifs (luminaires, mobiles ,sculptures en papier mâché…….),les meubles en carton etc………

Univers très coloré ,parfois naïf et surtout onirique .

Afin de faire perpétuer son savoir elle donne des ateliers créatifs  pour enfants et adultes sur le papier mâché, le cartonnage ,bijoux….

Pour cette exposition le partis pris est la lumière ,sculpture lumineuses .

Par les temps qui courent l’envie d’évasion se fait ressentir dans cette collection ou on y retrouve beaucoup d’inspiration végétale et l’envie de contactes humains ressort avec les silhouettes féminines .

« Une couche de passion, un trait  doriginalité, Une vague de minutie et un éclat de folie ; Cest le tableau de ma profession. »

Valérie MARTEEL

Valérie est une plasticienne autodidacte.

Originaire de Besançon, psychomotricien de profession, elle dessine depuis sa plus tendre enfance. Cette passion pour les crayons l’a conduite à prendre des cours du soir aux Beaux-Arts de Besançon.

Arrivée en Guadeloupe, elle poursuit son apprentissage et sa quête de savoir en devenant l’élève de Catherine PUGLIESI CONTI durant une dizaine d’années.

Elle travaille et affine ses techniques : peinture à l’huile, acrylique, supports matière (enduit, sable, papier de soie).

Elle commence véritablement à créer en 2017 à la suite de 2 coups de coeur qui vont l’inspirer. Elle admire dans un premier temps le travail d’Emmanuelle PODGAIESKY autour du «féminin» puis celui de Micheline Souprayen.

Valérie MARTEEL conçoit ses tableaux comme des poésies associant les mots et l’harmonie des formes, des couleurs, des matières.

La série qui nous est proposée est une représentation onirique de la femme, femmes-fées, qui nous enchantentet nous émerveillent.

MISTER CO

Mister Co, de son vrai nom Corentin Baba FAYE est un artiste plasticien né le 23 Octobre 1968 à Bignona au Sud du Sénégal.
L’artiste s’est consacré à la peinture d’une manière professionnelle dès le début des années 2000 sur l’île de Gorée où se trouve son atelier.
Le travail artistique de Mister Co trouve son origine dans les croyances ancestrales africaines, l’histoire de l’île de Gorée et les questionnements sur nos sociétés contemporaines.
Explorant des thèmes historiques et des sujets en prise avec l’état du monde actuel, Mister Co peint à l’huile ou à l’acrylique et y ajoute parfois d’autres matières comme des coupures de journaux, du carton ondulé, de la toile de jute…
L’artiste peint aussi des portraits féminins, des scènes inspirées par l’histoire des signares de son île, Gorée. Artiste engagé, il est très attentif à l’actualité socio-politique et souhaite délivrer des messages de Paix.
Récemment installé en Guadeloupe, Mister Co s’interroge actuellement sur les liens de l’Afrique et de sa diaspora en particulier, la persistance des traumatismes dans la société post-esclavagiste des Antilles.
Il a à son actif de nombreuses expositions individuelles et collectives au Sénégal et à l’étranger.

GILBERT SOLVAR

………….Gilbert SOLVAR se définit tout justecomme un ……….Faiseur d’objets : « ………..Créer, dans le petit quotidien, c’est tout simplement se servir de ce que la vie nous offre comme matière, comme matériau et comme sensibilité. Créer, pour moi, c’est devenir soi-même l’outil principal pour transformer, recycler, inventer. C’est ainsi que sont nées chacune de mes pièces. A la différence de l’estampe qui est de la gravure par impression, je livre ici mes impressions personnelles sur mon propre environnement, constitué, entre-autres, de palettes de bois et de pièces-autos mises au rebut……… ». Lucie EMGBA M.

MARIE HELENE BURDY

J’ai toujours eu une attirance particulière pour les tableaux colorés, et les formes abstraites.
Etant pharmacienne à la retraite, je trouve désormais le temps de réaliser mes désirs  de peindre et d’assouvir mes envies créatrices.
Je suis entièrement autodidacte, J’ai appris en expérimentant, et en regardant d’autres artistes.
Grace à cela j’ai développé mon style moderne et coloré.
Mes tableaux sont inspirés de mon environnement Guadeloupéen et de ma créativité.
Ma peinture utilise l’acrylique avec des techniques mixtes, et des collages.

Danielle LACOTE ressemble à son art, l’Estampe : discret et puissant.

 
Que de rigueur, de ténacité et de profusion mentale lui faut-il pour accepter, accueillir l’ombre d’une pratique artistique provincialisée de nos jours, majeure auparavant. Simple déplacement de la perception donc, ou floutage de l’art de l’Estampe à l’ère contemporaine de l’image saturée de couleur et de lumière. 
Mais dans l’atelier de Danielle, l’estampe retrouve son lustre. Elle est d’abord un matériel de gravure, d’encrage et de fixation des encres, un matériel d’impression aussi. Elle est cette technique graphique dont les origines remontent au 15ème siècle, dont les réalisations plastiques sur ses murs continuent de surprendre le regard par leurs formes, leurs teintes et même, leur estompage. 
Car, il arrive que cette matière absorbe le temps et que l’encre se fasse si légère, si fine, que la figure là, au centre ou au bord du tirage, semble vouloir se dissoudre. S’envoler. Se déchiqueter. C’est cela l’estampe, que Danielle LACOTE aime à faire vivre, pour rendre sensibles nos regards à un art graphique et plastique à la fois, qui mérite plus de lumière, dans nos perceptions comme dans nos lieux d’art.

Lucie EMGBA M. SOLVAR

KITSIMI

Creative depuis son plus jeune âge, c’est tout naturellement que Kitsimi se dirige vers des études en art et obtient son Master à l’université Montpellier III. Les années qui suivirent furent marquées par d’importantes expériences de vie. Kitsimi vit 2 ans à Montréal, puis 4 ans à San Diego pour finalement s’installer en Guadeloupe en 2016.
Un événement tragique en 2014 la fait se réconcilier avec la création artistique qu’elle avait quelque peu délaissé. La sculpture lui est alors apparue comme une nécessité, un mécanisme d’adaptation à cette épreuve.
Le personnage récurrent, « Damaged Goods » est né au début de l’année 2016 et ne cesse d’évoluer depuis. L’artiste associe des références urbaines, l’univers du art toy, de l’art contemporain avec une touche d’absurde pour aborder des thématiques telle que la nature destructrice de l’homme, la crise écologique, le désenchantement.
kitsimi.com

ALICE ANNE AUGUSTIN

Originaire de Guadeloupe, Alice-Anne Augustin est une artiste, diplômée de l’Université de Bordeaux III en Arts Plastiques.
Elle obtient une licence en communication au Canada avec une maîtrise en communication expérimentale.
De cette maîtrise vont voir les robes de papier ( Voir les photos Ici ).
En 2016, elle se rencontrait à la peinture. En 2019, elle franchit le pas et se lance dans l’utilisation de la technique de coulée, du mélange d’aléatoire et du moment présent.
Le résultat:  Photos de territoires vus du ciel, vues de l’espace, vues d’un satellite
Abstrait à souhait, il est possible de voir toutes les formes et tous les éléments improbables.
Une expérience contemplative sans temporalité pour vivre le moment présent. ( Voir les tableaux ici ).

BRIGITTE BARON

De Bretagne natif, je suis lieu de moi installer en Guadeloupe en 2017. J’ai commencé à vivre en 2011 peindre Je partage ma passion Autour d’ateliers Que je organise Avec les adultes et les enfants.
Le mandala nous permet de voyager de l’intérieur, de se centrer, de s’harmoniser, de libérer des émotions…
C’est un outil de transformation intérieure et d’ART-THERAPIE
Une musique m’accompagne souvent, qui me permet de m’évader et de donner libre cours à l’inspiration pour la création de mes peintures et mandalas.
J’allie ma passion à la photo à effet miroir (palindrome)
Je crée aussi sur commande en fonction de vos couleurs et de vos demandes.
 

FANY L-C

Artiste autodidacte originaire de Tours, Fany s’immerge à 20 ans dans la peinture. L’artiste compris 2 années de cours particuliers avec Claire Couffi (éducatrice artistique au musée du Louvre). This rencontre in Guadeloupe fut révélatrice pour l’artiste qui a exposé dès 2004
En 2011, elle travaille au collège Torahtenou-marlouf (Gosier du Bas-Du-Fort). 
En 2014, réouverture de l’atelier de Birmingham avec Christian Sabas et l’accueil généreux de Simone Paulin, amie de l’artiste. Ce partage de l’amour de l’art, de la musique, du théâtre redonna vie dans la maison coloniale bien connue des artistes guadeloupéens.
Le style de l’artiste était enrichi par ces rencontres, ces œuvres d’art et les limites s’évaporent. 
Cependant, son travail commençait très souvent par une toile flottée ou s’arrêtait du pinceau et du châssis est la finalité. Pendant the Pool Art Fair est une toile flottée suspendue au plafond qui lui valut la 3ème place au concourt Majala Pool Art Fair 2016.
Son style et son expression lyrique se laissent entendre par le maître du Dripping “Jackson Pollock”, les formes géométriques, les couleurs se côtoient sans chercher à faire “le beau”, il est subjectif et relatif à chacun de nous. La toile posée au sol, le pinceau volant avec un fil imprimé et un mot énoncé plus achevé de mon esprit rêveur d’un monde lyrique ou l’homme ne serait pas un virus pour la terre.

LEXO BIZO

“L’Art lave notre âme de la poussière du quotidien”   Pablo PICASSO

Poussin des Beaux-Arts d’Abidjan (Côte d’Ivoire) à l’âge de 6 ans, BiZo a quitté le monde de l’art et de la culture pour celui du sport (natation puis tennis) jusqu’à 17 ans. 

Il suit des études de sociologie à Lille, puis d’Information et Communication à Roubaix, pour finir ingénieur maître des métiers de l’information et de la communication. C’est durant cette formation qu’il fonde, avec des amis, l’association “Au Hasard des Arts” (promotion et diffusion des cultures urbaines) et découvre son attrait pour le graffiti art.

Cédrick CALVADOS « Cédrick-Isham »

Cédrick-Isham, artiste-photographe guadeloupéen, est avant tout issu de l’école du rap qu’il a débuté en 1998, fortement influencé par l’âge d’or du rap français et de ses textes engagés. Une première expérience en journalisme, en 2004, le rapproche fortuitement de la photographie. C’est en 2009, qu’il se décide véritablement et fait l’acquisition de son premier boîtier réflex numérique.

Après des premiers clichés timides, il fait la rencontre de Charles Chulem-Rousseau et Daniel Goudrouffe qui vont le conseiller et l’encourager dans la direction qu’il recherche : saisir et dévoiler le non-révélé. 

Son travail photographique prend un véritable tournant en 2013, par le biais d’un projet lancé sur les réseaux sociaux et intitulé : « La Guadeloupe, mon visage ». Il y fait le choix d’approcher les sujets par le biais de portraits serrés qui sont pour lui une façon de vaincre le rejet de soi, de sa propre image et de la peur du regard de l’autre.

Cèdre INKA

Cédre Inka est une artiste qui vit en Guadeloupe.

Ayant élue terre d’adoption en Guadeloupe depuis 15 ans, Cédrine GAILLIEN alias Cédre Inka étend sa créativité sur différents supports (la peinture, le tissage et récemment le tatouage). A travers ses portraits de femmes métisses, elle sublime et glorifie le féminin. La notion de «métissage» est élargie dans sa pratique à la fusion de différents archétypes culturels formant une entité à la fois unique et multiple représentative de la nouvelle Eve d’aujourd’hui.

Aïyanna

J’ai travaillé plus de 15 ans dans le commerce et la restauration, jusqu’ à ce matin là ou j’ai eu l’appel de tout arrêter pour me consacrer pleinement à ce qui me fait réellement vibrer.

La Création de Tambours issus des cultures Amérindiennes .

Un appel Oui, mais aussi un retour aux connaissances de nos ancêtres.
Une expérience, qui m’est unique pour chaque pièce créée, entre le matériel et l’immatériel.

Un contact subtil aux éléments qui composent le tambour, éveillant les sens par les matières nobles utilisées : la peau, les essences de bois, le métal, la fibre ….

Nadine HENRI

Née en 1955 à Bourg en BRESSE. NADHY vite et travaille en Guadeloupe.  

Elle a commencé à peindre en 2007 à la MJC du Gosier avec MAURICE VITAL. Bref passage vers le figuratif (entre autres des nus et des villes), mais très vite elle se sent « claustrophobe » dans cette expression picturale.

Il fallait qu’elle se libère et affirme ce besoin de ne pas s’enfermer dans une peinture qui s’encombre de critères de beauté, de règles….

En février 2009, elle est comme beaucoup de Guadeloupéens, bloquée à la maison pendant 44 jours. Avec du temps, mais pas de toiles, ni de peintures. 

Alex BOUCAUD

Alex Boucaud marque son époque par la singularité de sa démarche sculpturale. 

C’est lors de ses errances initiatiques et inquisitrices qu’il débusque les troncs, les bois flottés et autres racines diverses qui provoqueront ses créations. 

Il déflore spontanément chaque section de bois pour en extraire la quintessence. 

Ses pièces cultivent les déformations excessives. Elles revisitent des attitudes et des tendances émotionnelles ou physiques telles que le “Biguidi”. 

Elles mélangent et métissent surréalisme et figures totémiques dans une rusticité apparente et une insolence flagrante. 

HABDAPHAI

Mon travail commence comme une forme de rencontre avec les matériaux, l’eau, le support, le charbon et la peinture. Cela commence avec des jets d’eau sur l’espace du support, j’essaie de faire apparaitre les traces ou l’écriture de l’eau avec un morceau de charbon, ce geste est répété plusieurs fois pares une sélection d’espace est peinte…tout cela fixé avec un spray et un liant acrylique…Le charbon symbolise le marché local, et le global est tout le processus de créations misent en place pour faire le travail artistique en travaillant avec le charbon sur le mur il y a des formes qui se réalisent, on pourrait parler de sculptures d’objets, le questionnement reste entier…. 
Habdaphaï 2016